vendredi 21 septembre 2007

Les manipulateurs et la manipulation

Dans la chronique de Louise Deschâtelets du Journal de Montréal de vendredi le 21 septembre 2007…

J'ai été mariée 7 ans avec un homme "pas comme les autres". En janvier 2007, je l'ai mis dehors. Quand la confiance n'est plus et que le doute s'installe, c'est la fin d'un couple. L'arrivée des ordinateurs portables chez-nous en 2004 avec accès aux sites pornographiques a amorcé de gros changements dans la dynamique de notre famille recomposée de 7 enfants, dont une seule à nous deux.

Ce menteur à la parole facile m'a trompée avec des escortes, s'est inscrit sur des sites échangistes, et s'est rendu dans des salons de massage en y entraînant mon fils de 17 ans. Il a donné de l'argent à mon autre fils de 15 ans pour qu'il lui achète de la drogue. Je m'étais séparée de lui en 2005, mais je l'avais repris pensant qu'il valait mieux pour notre fille d'avoir son père à la maison. Mais en 2007 j'ai vendu maison et garderie, pour me séparer. Il a réussi à dépenser sa part de la vente en deux mois et demi sans payer aucun de ses créanciers.

Mais le pire était à venir. Mes enfants m'ont appris qu'il leur avait confié se sentir attiré par ma meilleure amie et que son plus cher désir était de coucher avec elle. Ce qu'il a fini par faire semble-t-il. Puis en mars dernier, mon fils de 15 ans m'a révélé qu'il était abusé depuis trois ans par cet homme qui l'avait menacé de mort s'il parlait. J'ai tellement de mal à m'en remettre. Mes enfants sont suivis par des psys. Moi-même je suis en thérapie. J'ai décidé de porter plainte à la DPJ ainsi qu'à la police.

Cet homme continue à déblatérer sur moi, à raconter que je suis "contrôlante" alors que j'ai tout fait pour l'aider, qu'il ne payait jamais sa moitié d'hypothèque, et que je lui permettais de cacher ses revenus de travailleur autonome en les mettant à mon nom pour ne pas qu'il ait à payer une trop grosse pension à son ex. Pour me remercier, il raconte n'importe quoi à sa famille sur mon compte et isole notre fille en ne lui permettant plus d'avoir accès à ses proches, dont son grand-père.

Ton ex-femme Nathalie

Et moi, je me souviendrai toujours de ce fameux matin où le téléphone a sonné…

- Oui, madame Sandra? Je suis l’inspecteur X du service de police de Montréal. Vous avez bien deux enfants qui ont fréquentés la garderie XYZ ?

- Oui

- Écoutez madame, on a eu un signalement pour nous aviser que le plus jeune de vos fils aurait été victime de négligence criminelle durant ses fréquentations à cette garderie. Nous aimerions prendre votre déposition.

Ça, c’est le jour où on m’a arraché le cœur.

Ça, c’est le jour où ‘bobo pénis’ du plus vieux pouvait prendre un sens.

Ça, c’est le jour où j’ai appris le sens du mot haine.

Aujourd’hui, je n’éprouve aucune empathie/sympathie pour elle.

Aujourd’hui, j’hésite entre crier : tant pis pour toi et crève!

Aujourd’hui, je vis le mot haine.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

si je comprends bien, l amédame qui a écrit à loulou, c'est la même pas fine de la garderie?

Sandra a dit…

Ouais

Anonyme a dit…

Alors je l'aime pas.

Même si on ex est pas fin avec elle...

C'est sûrement de sa faute ;P

F

Sandra a dit…

Je ne veux pas savoir à qui est la faute. Je ne veux rien savoir de leurs histoires...

Ça fait juste ben mal de ressasser cette histoire là...