mercredi 29 août 2007

J'ai appris

Apparemment que c'est un courriel qui circule... moi je l'ai lu sur un forum... je retranscrits que l'intéressant...

En avril dernier, Maya Angelou a été interviewée par Oprah à l'occasion de ses 70+. Oprah lui a demandé ce qu'elle pensait de vieillir.

Et là, à la télévision, elle a dit "excitée". En ce qui a trait aux changements de mon corps, elle a dit : il y en a plusieurs qui se produisent chaque jour... en particulier mes seins. Ils semblent faire une course pour voir lequel se rendra le premier à ma taille. Le public a tellement ri qu'il en pleurait. C'est une femme tellement simple et honnête et qui fait preuve d'énormément de sagesse dans ses mots!

Maya Angelou a aussi dit ceci:
  • "J'ai appris une chose, c'est que peu importe ce qui arrive, ou à quel point aujourd'hui semble éprouvant, la vie continue quand même, et demain ira mieux."
  • "J'ai aussi appris qu'on peut dire beaucoup sur une personne à sa façon de voir trois choses: une journée pluvieuse, beaucoup de bagages et des lumières de Noël entremêlées. "
  • "J'ai appris que peu importe quelle a été ta relation avec tes parents, ils vont te manquer lorsqu'ils ne seront plus là."
  • "J'ai appris que "gagner sa vie" est bien différent de "faire sa vie."
  • "J'ai appris que la vie nous donne parfois une deuxième chance."
  • "J'ai appris qu'on ne devrait pas traverser la vie avec un gant de base-ball dans chaque main, il faut parfois être capable de renvoyer les choses."
  • "J'ai appris que chaque fois que je décide quelque chose avec le cœur, je prends généralement la bonne décision."
  • "J'ai appris que même si j'ai des douleurs, je n'ai pas besoin d'en être une pour ceux qui m'entourent."
  • "J'ai appris qu'à chaque jour on devrait tendre la main à quelqu'un. Les gens aiment qu'on les serre dans nos bras ou qu'on leur donne une petite tape amicale, ou, qu’on leur touche."
  • "J'ai appris qu'il me restait encore beaucoup à apprendre."
  • "J'ai appris que les gens vont oublier ce que tu as dit, les gens vont oublier ce que tu as fait, mais les gens n'oublieront jamais comment ils se sont sentis avec toi.

La tête dans les nuages

C’était mon statut dans Facebook aujourd’hui. «Pourquoi?» m’a demandé To.

«Parce que» ais-je bêtement répondu. Que pouvais-je dire de plus alors que nous étions par écrans interposés? S’il avait été là, j’aurais probablement fais mon plus grand discourt depuis que je le connais… environ 4 minutes 35 secondes (approximatif).

Je suis là planté devant mon écran depuis tantôt, à énumérer mes nuages noirs et mes gris, alors que je ne pense qu’à celui, parfait, qui me fait stupidement sourire lorsqu’on aborde le sujet.

J’avoue, j’ai eu une journée moche. Pas merdique, pas catastrophique. Juste moche. Juste un paquet de petites niaiseries plates. Je les ai cumulées pour les oublier presque (j’ai dit presque, hein!) instantanément.

C’est l’orage qui m’a achevé. Une chaleur et une humidité épouvantable. Je commençais sérieusement à remettre en cause ma santé mentale. Puis est arrivé ce son tant attendu. Le tonnerre. Je l’entendais là, pratiquement à coté de moi, fort, puissant, démesurément incontrôlable. J’ai fermé les yeux et je me suis retrouvé dans un hamac, dans un bayou de la Louisiane, le corps parcouru d’un grand frisson. Cette chaleur suffocante, cette humidité écrasante… et je me suis sentie bien, moi qui les détestes tant. La pluie s’est ensuite abattue. J’aurais aimé aller marcher…

Discours inutile. Orgueilleux. Stupide.

«A cause de toi» que j’aurais dû répondre… parce que je souris bêtement…

lundi 27 août 2007

Parce que je ne suis pas parfaite…

Parce qu’à l’occasion je dois assumer mon coté fille, je me suis extasiée comme une gamine ce matin devant Sissi (pas lui, elle). J’avoue, j’avoue! Les grandes robes à cerceaux, les tailles fines, les longs cheveux soyeux et bouclés, la beauté spectaculaire de Romy Schneider… tout pour réveiller la gamine en moi (ok, elle n’est jamais bien loin elle).

Ok, c’est insignifiant. Ok, c’est arriéré. Mais pas une fille ne pourrait venir me jurer qu’elle ne croit pas au prince charmant ou que du moins, elle n’espère pas secrètement le voir débarquer. Si elle vous affirme le contraire, messieurs, sauvez-vous en courant! C’est une foutue menteuse! La preuve? Elle doit connaître toutes les répliques de Dirty Dancing!

Je ne sais pas si ce sont les vacances ou Sissi, mais moi, je me suis vraiment retrouvée la tête dans les nuages. Pis moua au moins, ben j’assume!

jeudi 23 août 2007

Décevant...

Le tyrannosaure aurait dépassé un humain à la course

mais selon de nouveaux calculs réalisés grâce à un ordinateur super puissant, le tyrasonnaure

Il me semble que c'aurait été plus drole que le journaliste dise:

mais selon de nouveaux calculs réalisés grâce à un ordinateur ben poche à coté d'la machine à café et dont on avait oublié l'existance jusqu'à ce qu'il explose (merci Vic 20), le tyrasonnaure

J'suis déçue...

mercredi 15 août 2007

Moi, Sandra, veuuudette!

Petit délire au boulot... il y a 3 semaines/1 mois, on m'a approché pour camper le rôle de la rebelle pour une série photo dédiée à un article sur les différents visages de l'aide sociale.

Moi rebelle? Comme le disait ce mec ce midi : c'est pas parce que tu as des percings, des tatoo et la tête rasée que t'as l'air rebelle... au contraire, tu as l'air toute douce!

Mais bon, il parait que j'avais la tête de l'emploi...

Je me suis surprise à répondre 'oui'! Quoi? Oui?! J'déteste être photographiée! Mais bon, trop tard pour reculer et pas question de chocker... je ne suis pas une cockeuse... maudit orgeuil!!!

Finalement, l'expérience fût vraiment très agréable. Beaucoup moins gênant que ce à quoi je m'attendais... le plus difficile était d'arrêter de rigoler! Surprenant avec les fous rires qu'une photo ait bien sortie!

Vous pouvez voir le résultat ici... cherchez la page 21... tadam! :op

mardi 14 août 2007

Et si... pourquoi pas?

Extrait de «l’insoutenable légèreté de l’être» de Milan Kundera

En travaux pratiques de physique, n’importe quel collégien peut faire des expériences pour vérifier l’exactitude d’une hypothèse scientifique. Mais l’homme, parce qu’il n’a qu’une seule vie, n’a aucune possibilité de vérifier l’hypothèse par l’expérience de sorte qu’il ne saura jamais s’il a eu tort ou raison d’obéir à son sentiment.

Il est fort injuste d’utiliser un seul paragraphe de ce livre, de l’arracher et le laisser là, hors de son contexte. Mais ces quelques mots ont la puissance d’être indépendants.

J’ai dû relire une dizaine de fois ce passage avant d’être capable de tourner la page. J’avais là, sous les yeux, une théorie fort simple mais ho combien parfaite. Le cœur a ses raisons que la tête ignore.

Il n’y a rien de plus illogique que des sentiments. Ils sont là, ils envahissent nos pensées, nos actions, notre être. Certaines personnes arrivent à les contrôler, à les faire taire ou même de les ignorer. Pas moi.

Les «et si» succèdent à d’innombrables «et pourquoi pas». Aucun «parce que c’est pas logique».

Certains avanceront la notion que cette manière d’agir et de penser est celle du non-lendemain, c’est-à-dire… et si je ne me réveille pas demain matin? Et si cette chance ne reviens pas? Et si je passais à coté d’une chose merveilleuse?

Peut-être. Pourquoi pas?

Pourquoi passer à coté de ses émotions, de ses envies, de ses désirs? Qui peut m’expliquer? Parce que ce n’est pas logique? Qu’apportera-t-elle cette logique outre un confort de ne pas avoir essayé et ainsi de ne pas s’être trompé?

Et si je me tompais? Bha, pourquoi pas! Au moins, j’aurai essayé!

La colonne des raisons aura beau être longue jusqu’à n’en plus finir, il suffit d’un seul sentiment pour l’anéantir.

Et si j’avais raison? Si l’attrait du sentiment est si puissant, c’est peut-être l’annonciateur d’une grande aventure, aussi petite sois-t-elle.

Foncer, tête première, les yeux grands ouverts, le cœur battant la chamade, combattant les craintes et les découragements.

L’étouffement des sentiments est la pire des condamnations à mort. Parce qu’il cesse d’affluer la vie et les sensations à travers ce corps fait pour vivre. Colère, passion, peine, joie…

L’être humain n’est pas fait pour combattre une partie intégrante de lui-même. D’autant plus qu’il ne peut jamais avoir la certitude d’agir pour le mieux.

Peut-être est-ce moi qui suis mal fait. Trop bouillante, passionnée, impatiente…

Mais je ne cesserai jamais d’être cette pelleteuse de nuage qui espèrera toujours…

De toute façon, rien n'arrive jamais pour rien...

Je mets dans mon p'tit panier...

C'est en plein le genre de truc à ajouter à la liste!

Merci encore à toi Pat! Et bon retour à toi aussi :o)

dimanche 12 août 2007

Le bonheur…

Souvent, par le passé, j’ai affirmé haut, fort et de façon très convaincante, que je n’avais pas le gène du bonheur. Il me manquait, selon mon inéluctable théorie, un petit quelque chose à mon ADN. Un clown triste… c’est triste en crisse! Abracadabru…

Le début de la fin s’est fait avec un copain. Nous étions là à dîner tranquillement, dans le fond d’un resto sympa… je n’ai jamais su si nous savourions plus le repas que la conversation… toujours est-il que je lui ai avoué cette tare chez moi et que je comptais bien y mettre fin. «Je pars à la conquête du bonheur» que je lui ai dit le plus sérieusement du monde. «J’ai une rage de ça et j’le jure que je vais y arriver».

Puis j’ai découvert probablement le texte qui m’a le plus touché dans ma vie… celui qui m’a réconcilié avec l’univers des blogs, celui qui m’a fait sourire, celui qui m’a fait réfléchir, celui qui m’a remis en question, celui dont je suis tombée amoureuse (le texte, pas l’auteur!).

L’assaut final est arrivé cette semaine alors que je faisais pars de mes questionnements et de mes convictions à mon ami. «Et comment penses-tu y arriver? Quand est-ce que tu vas savoir que LÀ, tu connais le bonheur?» Une gifle, carrément. J’ai bafouillé quelques idioties, stupides et insipides. Je n’ai réussis à convaincre personne, surtout pas lui, ni même moi.

Mon cerveau est alors partit à la dérive. Ouais… c’est quoi pour moi le bonheur?

Le bonheur c’est…

- Écrire

- Éclater de rire

- Marcher, sentir le vent, le soleil, la chaleur, le froid, la pluie sur la peau

- Partager une bouteille de vin

- S’assoire par terre

- Se foutre du bordel dans l’appartement

- Le 5 minutes de grâce après avoir nettoyé l’appartement, juste avant que le bordel se réinstalle comme s’il était chez lui

- Des draps propres

- Marcher nus pieds

- Aimer

- Être aimée

- Un verre d’eau glacé

- Une bière froide

- Un café bien chaud

- Un collègue qui devient un ami

- Faire rire son enfant

- S’émerveiller de la personnalité de son enfant

- Regarder son enfant dormir

- Consoler son enfant qui pleure

- Marcher sans but, dans la ville

- Se perdre en voiture alors que rien ne nous attend

- La passion

- L’amour

- Faire une dépense qui fera écrouler son budget et ne pas le regretter

- Rougir

- Rêver d’aller à la Tomatina et se promettre d’y aller dès que possible

- Craquer dès le premier regard pour un mec

- Savoir que le mec pour qui on craque, craque aussi pour nous

- Des mots chuchotés

- Un regard

- Une caresse

- Un baiser

- Le premier baiser

- Les baisers suivants

- Le chien de la voisine qui vient vous voir pour être caressé alors qu’il n’approche jamais personne

- Le chat de ruelle que vous réussissez à approcher après des semaines de patience

- Rendre service

- Parler à un(e) inconnu(e)

- Revenir du parc avec ses enfants, l’un trempé, l’autre couvert de boue

- Marcher sur le trottoir en évitant les craques puisqu’elles sont un gouffre de lave, de vinaigre et de miel

- Gueuler du Billy Idol dans la voiture en faisait les petites moues caractéristiques du chanteur

- Dire «Je t'aime»

- Se faire dire «Je t'aime»

- La liberté

- Prendre congé pour aller voir une amie

- Avoir des amis

- Recevoir un appel d’une amie qu’on n’a pas vu depuis longtemps

- Écrire la liste du bonheur sur son laptop assise dehors, une bière froide à coté

- Continuer d’écrire la liste du bonheur sur son laptop, dans son lit

- Lire un livre

- Rêver

- Évoluer

- Avoir des convictions

- Remettre en question ses convictions et les modifier au besoin

- Écouter parler un(e) ami(e)

- Faire rire un(e) ami(e)

- Avoir une personne à qui se confier

- Avoir confiance en quelqu’un

- Aller voir un spectacle de musique

- Aller se marrer comme une dingue dans une salle de cinéma presque vide pour le film des Simpson

- Se souvenir d’une odeur

- Faire table rase des événements malheureux du passé

- Tenir un bébé dans ses bras, même s’il est inconsolable

- Avoir un ami qui sait exactement quelle idiotie dire pour vous amuser

- Éclater de rire à la moindre facétie d’un ami

- Découvrir de nouvelles idéologies, passions, personnalité, façons d’aborder la vie

- La promesse d’aller au resto avec le mec le plus rigolo que vous connaissez

- Danser

- Ne pas être raisonnable

- Avoir 14 ans dans sa tête

- Assumer ses qualités et ses défauts

- Sortir toutes les répliques des grands classiques

- Chanter les chansons des émissions de son enfance

- Écouter la petite pointe d’accent de son coin de pays et se replonger dans ces souvenirs si merveilleux

- La famille qui se réunis, comme si le temps s’était arrêté

- Se faire pardonner

- Pardonner

- Goûter la peau de son amant

- Planter un arbre, pour faire plaisir à ses parents

- N’importe quel repas, pris en bonne compagnie

- Découvrir quelqu’un

- Prendre une douche

- Se sentir belle

- Se sentir désirée

- Les vacances

- Réussir un projet

- Trouver une solution

- Être prise en considération

- Établir la liste des trucs à réaliser et prendre les moyens pour le faire

- Faire l’amour

- Le respect

- S’émerveiller

- Expliquer que 2 et 2 ne font pas 4, mais bien «bleu»

- Expliquer que bleu et orange font «nuage»

- Prendre le temps

- Ne pas se poser de question

- Vivre à fond et plonger tête première dans ce que la vie nous amène

- Prendre 2 heures de lunch avec des copains au pub St-Paul

- Discuter pendant des heures

- Laisser le silence s’installer

- Espérer un retour

- Établir une liste des choses qui font parties du bonheur et savoir pertinemment que la liste est exhaustive et ne sera jamais complète

- Se rendre compte que le bonheur existe…

Comme disait l'autre... le bonheur c’est presque rien et pas mal n’importe quoi...